Maussade
La soirée festive d’hier a laissé des traces, nous sommes moins reposés qu’à l’accoutumée. Surtout, la pluie a retardé notre départ d’environ une heure et un épais brouillard recouvre le lande. Nous partons tout de même à la frontale un peu après six heure, pour ne pas trop décaler notre journée.
Malheureusement, cette première partie de journée, qui doit nous mener jusqu’au refuge d’Asinau est particulièrement éprouvante. Vent, humidité et fraîcheur seront les maîtres mots de cette ascension. Au sommet, on ne voit rien.
La descente est assez vertigineuse. Nous trouvons le refuge un peu désert, sale et tout aussi venteux. Heureusement que nous avons changé nos plans : nous devions dormir ici !
Crêtes ?
Pour prendre de la route du refuge de Paliri, nous avons deux options : parcours officiel, ou variante “alpine”. Seulement, le vent souffle aujourd’hui par rafales de plus de 100km/h. Je n’étais pas emballé par l’idée, le gardien d’Asinau nous en dissuade définitivement. Nous optons donc pour la longue et sinueuse route de la vallée, qui serpente à flanc de colline jusqu’au col de Bavella. Une petite dose de civilisation nous y attend, puisque le col est très fréquenté par les touristes, qui peuvent s’y rendre en voiture et déjeuner dans l’un des nombreux restaurants. Enfer de gros SUVs, nous filons rapidement.
Le terrain devient plus sablonneux. À nouveau, nous croisons des gardiens de refuge à cheval, acheminant des déchets depuis Paliri. Quelques dizaines de minutes plus tard, nous atteignons le refuge. La soirée est venteuse, mais la vue à couper le souffle. Nous buvons quelques bières devant les falaises avec nos nouveaux amis.
Demain s’annonce la redescente, définitive, vers Conca.