The cyclist diary


Col de Verde - Matalza

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Distance

28.04 km

Durée

9:42:32 h

Dénivelé

1 821 m

Vitesse

2.89 km/h


Cette nuit un sanglier a volé un bâton de randonnée, percé une tente et dispersé notre poubelle.

Contre l’orage

Une fois de plus, nous luttons contre le temps aujourd’hui, car un orage violent est prévu en début d’après-midi. Nous nous mettons en route un peu avant 5h pour espérer atteindre le refuge d’Usciolu vers midi.

Dans la longue montée vers le col, une grosse voix corse crie “N’éclairez pas les chevaux !”. Un membre du parc descend du refuge avec ses quatres bêtes et ses chiens, harnachés de grandes sacoches à provisions vides.

Nous évoluons rapidement sur la petite crête dans la pénombre et comme prévu, rejoignons le refuge un peu avant midi. Nous retrouvons là deux compagnons de route qui prennent une pause déjeuner. Avec quelques autres randonneurs, nous avons eu une mise à jour de la météo : l’orage est décalé à 17h. Comme nous somme très exposé, nous décidons de doubler l’étape pour dormir dans la plaine, plus abritée.

Vers Matalza

Après une petite collation et un bon café, nous suivons de nouveau la ligne de crête, bien ventée. Les paysages sont très beaux, complètement différent de ceux auxquels nous sommes habitués.

Nous quittons bientôt la roche pour repartir sur de tranquilles chemins de terre qui serpentent entre les collines grasses de la vallée. L’occasion de bonnes discussions avec William.

Au refuge de Matalza, nous commandons un dîner chaud. Ce sera le seul du voyage, nous voulons “essayer”. Nous deux comparses nous rejoignent bientôt et la soirée tourne autour de bonnes pressions et de jeux de cartes.

Au sec

Le dîner est bon sans plus, mais à 19h, l’orage se manifeste finalement. En quelques minutes, le terrain est imbibé d’eau, des flaques se forment, la tente est immergée. Nous demandons à être abrités dans le refuge, ce qui est accepté par la patronne. Ni une, ni deux, nous débarquons toutes les affaires de la tente et les transférons au sec. Nous passons finalement une nuit au chaud, au sec, et pour le prix d’un bivouac.

Demain nous doublons à nouveau pour nous rapprocher de Conca et passer une dernière étape paisible, pour finir cette randonnée en beauté.

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